La blessure de rejet : comprendre et guérir une souffrance invisible
- balex388
- 25 mars
- 4 min de lecture

La blessure de rejet est l’une des cinq blessures de l’âme décrites par Lise Bourbeau, une pionnière dans le domaine du développement personnel. Souvent silencieuse, elle affecte profondément l’identité, la confiance en soi et les relations. Pourtant, comme toute blessure émotionnelle, elle peut être reconnue, comprise… et guérie.
Dans cet article, nous allons explorer en profondeur cette blessure : ses origines, ses manifestations, son impact à l’âge adulte, et surtout, les pistes pour amorcer un chemin de guérison intérieure. Que vous soyez en thérapie, thérapeute, ou simplement en quête de sens, cet article vous apportera des clés essentielles pour avancer.
Qu’est-ce que la blessure de rejet ?
Selon Lise Bourbeau, la blessure de rejet naît dès les premières années de vie, souvent dans le lien avec le parent du même sexe. Elle s’active lorsque l’enfant ne se sent pas accepté dans son être profond, qu’il perçoit qu’on ne veut pas de lui tel qu’il est. Cela ne signifie pas nécessairement un rejet volontaire ou conscient de la part du parent, mais une perception intérieure très forte de "ne pas être le bienvenu", de déranger, voire d’être de trop.
Cette blessure touche à l’identité, elle fait douter de sa légitimité à exister. Elle est intime, silencieuse, et peut passer inaperçue pendant des années.
L’origine de la blessure : un sentiment de rejet précoce
La blessure de rejet prend souvent racine dans la petite enfance, parfois même dès la grossesse. Elle peut apparaître lorsque le parent n’était pas prêt à accueillir un enfant, ou attendait un enfant d’un autre sexe, ou encore si l’enfant est perçu comme « trop différent ».
Le message inconscient reçu est alors : « Je ne suis pas désiré(e) tel(le) que je suis. »Le lien d’attachement se construit sur une base instable, et l’enfant va mettre en place des stratégies pour ne plus souffrir de ce rejet.
Le masque du fuyant : une protection contre la douleur
Face à cette blessure, l’individu développe le masque du fuyant. Ce masque a pour fonction de protéger l’être intérieur de la douleur du rejet, en évitant au maximum les situations où il pourrait revivre cette sensation.
Le fuyant cherche à se faire oublier, à passer inaperçu. Il fuit les conflits, les regards, les jugements. Il peut avoir du mal à s’incarner pleinement, à affirmer ses besoins, ses limites, ses envies. Il doute en permanence de sa valeur.
Voici quelques traits caractéristiques du fuyant :
Tendance à s’isoler, à se replier sur soi
Difficulté à prendre sa place
Peur panique d’être rejeté ou critiqué
Grande imagination, refuge dans le mental
Auto-sabotage inconscient
Dans une ville comme Voiron ou Grenoble, où la pression sociale peut être forte, ces mécanismes peuvent être renforcés si l’individu ne se sent pas compris dans son environnement.
L’impact de la blessure de rejet à l’âge adulte
À l’âge adulte, cette blessure se manifeste par :
Des difficultés relationnelles : peur de l’engagement, de l’intimité
Un besoin excessif d’être parfait ou invisible
Une tendance à fuir les responsabilités, les conflits ou les opportunités
Une faible estime de soi
Un sentiment persistant de ne pas être "assez"
Cela peut entraîner un mal-être profond, des troubles anxieux, voire des épisodes dépressifs. Beaucoup de personnes touchées par cette blessure finissent par consulter un thérapeute ou entamer une thérapie pour mettre des mots sur ce qu’elles ressentent depuis toujours.
Comment guérir la blessure de rejet ?
La bonne nouvelle, c’est que toute blessure émotionnelle peut guérir. Voici quelques pistes pour entamer ce chemin :
1. Prendre conscience de la blessure
C’est la première étape. Reconnaître que l’on porte cette blessure, sans culpabilité ni honte, permet d’entamer le processus de transformation.
2. Identifier les déclencheurs
Quels sont les mots, les situations, les attitudes qui ravivent ce sentiment de rejet ? En les observant avec bienveillance, on apprend à ne plus s’y identifier.
3. Accueillir ses émotions
La blessure de rejet cache souvent une peur panique de la souffrance émotionnelle. Pourtant, accueillir ses émotions est un pas vers la guérison.
Un accompagnement en thérapie, notamment à Voiron ou Grenoble, peut aider à libérer les mémoires de rejet et à se reconnecter à sa valeur personnelle.
5. Développer l’amour de soi
Guérir, c’est apprendre à se reconnaître, à s’aimer, à s’accepter dans sa globalité. Des pratiques comme la méditation, l’écriture introspective, les affirmations positives ou la thérapie énergétique peuvent soutenir ce chemin.
Un chemin vers soi, pas à pas
La blessure de rejet n’est pas une fatalité. C’est une invitation à revenir à soi, à guérir ce qui a été blessé, à retrouver sa place dans le monde. Elle nous pousse à nous délester des masques, à embrasser notre singularité, et à construire des relations plus authentiques et nourrissantes.
Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, sachez que vous n’êtes pas seul(e). De nombreux thérapeutes à Voiron, Grenoble et ailleurs accompagnent ce processus de guérison intérieure. Le premier pas est souvent le plus difficile, mais il mène vers une vie plus libre et alignée.
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